Quelles sont les différences entre camping, camping sauvage et bivouac ?
Trop de personnes confondent encore les trois notions que sont le camping, le camping sauvage et le bivouac. Et pour cause : il peut parfois être difficile pour un néophyte de faire la distinction entre ces trois activités outdoor qui appellent tout autant à l’aventure, mais qui sont pourtant bien différentes. Il est donc temps aujourd’hui de rétablir la vérité en détaillant chaque pratique une par une. C’est parti !
Camping, camping sauvage et bivouac : des pratiques à distinguer
Ces trois activités outdoor se ressemblent mais comportent de nettes distinctions dans leurs usages et leurs objectifs. Rentrons dans le vif du sujet.
Le camping
Camper signifie s’installer de manière prolongée dans un lieu aménagé et dédié à cette pratique. Ainsi, lorsque l’on campe, on reste en général plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sur place. Ce terme est bien souvent associé aux vacances estivales, où de plus en plus de vacanciers franchissent le pas chaque année en séjournant dans des campings traditionnels avec mobil-homes ou plus atypiques (cabanes perchées, yourtes ou même igloos).
Par extension, le camping désigne aussi le lieu aménagé qui accueille les campeurs. Celui-ci comporte bien souvent tout le confort nécessaire à un bon séjour : toilettes, douches, cuisines, abris etc. Le camping tout court est donc à différencier du camping sauvage, que nous allons maintenant passer en revue.
Le camping sauvage
Faire du camping sauvage, c’est faire du camping en pleine nature, dans un lieu non aménagé pour cette pratique (d’où la présence du terme “sauvage”). Le campeur sauvage reste en général plusieurs nuits sur place, dans des lieux souvent accessibles par la route puisque l’utilisation de véhicules est fréquente dans cette pratique (automobile, van, camping-car etc.)
À la différence du camping basique, le camping sauvage offre ainsi la possibilité de passer ses vacances à moindre coût et en pleine nature, puisque le lieu de séjour n’est pas commercialisé. En France, il existe cependant une réglementation assez stricte vis-à-vis du camping sauvage. Celle-ci est destinée à fortement encadrer cette activité outdoor qui connaît un véritable essor depuis de nombreuses années déjà.
Le bivouac
Le bivouac est l’activité la plus minimaliste et la plus téméraire des trois pratiques présentées ici. Bivouaquer signifie tout simplement faire du camping sauvage le temps d’une seule et unique nuit. On installe donc un campement éphémère à la tombée de la nuit sur un espace non aménagé et désert de toutes infrastructures, de manière à impacter le moins possible les espaces naturels et la vie sauvage environnante. Au petit matin, le campement est aussitôt démonté.
La notion de bivouac est fortement liée à la performance physique et à l’itinérance, qu’il s’agisse de randonnée pédestre, de trekking, de voyage à vélo ou encore d’alpinisme. Il se réalise ainsi pendant une seule nuit à l’aide d’un campement simple à monter et à démonter, dans le but de poursuivre l’aventure et de bivouaquer ailleurs le lendemain. Comme pour le camping sauvage, le bivouac est une activité réglementée selon le lieu de pratique afin de préserver au mieux la faune et la flore locale.
Un matériel différent selon les pratiques
Vous l’aurez compris, même si ces trois pratiques se rejoignent en de nombreux points, elles diffèrent tout de même de par leur nature, leurs lieux de pratique ou encore leur durée. Quant au matériel utilisé, il est lui aussi différent selon l’activité pratiquée. L’équipement emporté pour camper ne sera effectivement pas le même que pour bivouaquer. Et cela pour une raison extrêmement simple : un bivouaqueur n’a pas les mêmes objectifs ni les mêmes besoins qu’un campeur !
Une recherche de légèreté et de polyvalence pour le bivouaqueur
Puisqu’il s’agit d’itinérance, une personne pratiquant le bivouac doit en général porter l’ensemble de son matériel et de ses vivres sur son dos (ou sur son vélo s’il s’agit d’un cyclotouriste). Le poids est son ennemi : celle-ci doit donc privilégier la légèreté et la polyvalence de son matériel plutôt que le confort. Elle doit également tenter d’être la plus minimaliste possible dans son équipement, en privilégiant des objets et des accessoires polyvalents qui lui assurent un double usage (à moindre poids et à moindre coût, donc).
Le confort et la facilité d’utilisation avant tout pour le campeur
Puisqu’il est en général motorisé et non loin d’infrastructures, le campeur ou le campeur sauvage peut se permettre d’emporter avec lui bien plus d’équipements destinés à son confort : une tente spacieuse, une table et des chaises pliables, un réchaud à gaz avec plusieurs feux ou encore une glacière pour n’en citer que quelques uns. Bien sûr, le poids et le volume de son matériel ne font pas partie de ses critères essentiels. Au contraire, la simplicité et le confort d’utilisation de ceux-ci y font en général partie.
Dans tous les cas, ces trois loisirs outdoor permettent à leurs pratiquants d’effectuer une véritable coupure avec leur quotidien, en passant du temps en plein air, dans la nature et loin des écrans et des commodités modernes. Et pour que cela reste un plaisir pour tout le monde, il est impératif de veiller à ne laisser aucune trace de son passage sur les lieux du campement, qu’il s’agisse de camping, de camping sauvage ou de bivouac !
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En résumé, même si ces trois activités de plein air se rejoignent en plusieurs points, notamment dans leurs objectifs, il existe des distinctions nettes qu’il faut bien connaître et identifier avant de se lancer dans telle ou telle pratique. Maintenant que vous êtes mieux informé, c’est à vous de jouer !
